dimanche 3 avril 2011

Non CLADe : mollesse

Information
Nous ne reviendrons pas, par charité, sur la cible molle qui semble en train de faire pschtt. Car la molesse est de mon côté de l'écran. Juste bon à écouter l'excellent Thorazine Shuffle sur groupe américain Gov't Mule, en référence à l'expression "government mule" pour une promesse non tenue, de terres et d'un animal pour d'anciens esclaves affranchis sur le sol américain. Enjoy!
Au programme : une citation de mule, de la musique gouvernementale (de bon aloi), et deux rapports, l'un sur l'IE à l'américaine (ICOMTEC-EGE), l'autre sur l'IE à la japonaise (ANAJ-IHEDN).






Citation
C'est la mule la plus lente qui est la plus près du foin [proverbe que j'attribuais à la sagesse espagnole par paresse, mais si quelqu'un peut confirmer ?]

Document
Quatre étudiants du master 2 IECS de Poitiers (Thomas Bonnecarrere, Nelly Dubois, Florentin Rollet, OIivier Soula) ont produit un mémoire intitulé : Intelligence économique et stratégique : le cas des États-unis (lien Mediafire). Il est également disponible via scribd à deux endroits : Dossier aux USA et Dossier IE aux USA MASTER IECS. Selon InfoBlogWar,  "[ce] dossier [a été] réalisé dans le cadre d'un partenariat avec l'équipe de l'Ecole de Guerre Economique en charge du site Portail de l'IE et le Master IECS de l'ICOMTEC. Il offre une étude et analyse détaillée de la stratégie d'Intelligence Economique aux Etats-Unis (formation et recherche en IE, stratégie gouvernementale/privée, politique nationale et internationale)."

Le résumé pour la mise en bouche :
L'équivalent de l' « intelligence économique » aux États-Unis est la « competitive intelligence ». Comme le terme le laisse supposer, c'est une conception principalement axée sur la surveillance des concurrents (« competitive »). Et en effet, la démarche d'intelligence économique aux États-Unis a été introduite dans les sciences de gestion sous l'impulsion d'un des pères de l'analyse de la concurrence, à savoir Michaël PORTER, avec son ouvrage Competitive Strategy (The Free Press, 1980) traduit en français sous le titre : Choix stratégiques et concurrence, techniques d'analyse des secteurs et de la concurrence dans l'industrie (Economica, 1990). Dans cet ouvrage, PORTER soutient notamment « la nécessité d'un système de renseignement sur la concurrence » et propose une grille d'analyse des « signaux du marché » où il indique notamment un des principes de l'utilisation de l'information pour agir sur la concurrence : « une bataille entre concurrents peut être complètement menée par l'intermédiaire d'annonces, avant qu'un seul dollar de ressources ait été dépensé. » Au niveau de la politique publique des États-Unis en matière d'intelligence économique, c'est certainement l'année 1993 qui est centrale comme le souligne le premier rapport CARAYON. De ce point de vue, Bill CLINTON, alors président, semble être une des personnalités structurantes pour cette politique publique. Dans ce dossier, nous avons voulu embrasser l'ensemble des composantes de l'intelligence économique aux États-Unis, de l'organisation de la formation à sa diffusion dans les entreprises, en passant par ses composantes étatiques en termes de stratégie intérieure et extérieure. Sans avoir la prétention d'être exhaustif, nous espérons contribuer à une meilleure compréhension de ce qu'est l'intelligence économique aux États-Unis.
 De l'autre côté de Pacifique, Dossier n°1 — Mars 2011 — Le Japon proposé par le Comité Défense Économique de l’Association Nationale des Auditeurs Jeunes (ANAJ)-Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN), qui présente au téléchargement le premier numéro des dossiers de la Section Intelligence Économique, celui analysant le système d’Intelligence Économique japonnais (paraphrase du MasNI blog).

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